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Montebourg face au sempiternel dilemme de la gauche du PS
11/10/2011 10:13
Merci Arnaud Montebourg !
Je n’ai jamais été un grand partisan du troisième homme de cette élection, même s’il a voté « non » au TCE en 2005. Il faut dire que faire de la Sixième République un point phare de son programme n’est pas pour plaire au gaulliste que je suis. Mais, malgré tout, il faut reconnaître que non seulement il a fait une bonne campagne, mais que, ce faisant, il a eu le courage de défendre beaucoup d’idées pour lesquelles je me bats également depuis longtemps.
Et il faut un certain panache et une bonne dose de courage pour refuser la globalisation et prôner la démondialisation, alors que Marine Le Pen essaie de faire une OPA sur ces idées. Et grâce à Arnaud Montebourg, ces idées ne sont plus aussi teintées qu’il y a six mois. Il a montré qu’il n’est pas nécessaire d’être d’extrême droite pour y souscrire. Ce faisant, il rend un fier service aux républicains qui défendront ces idées en 2012, au premier rang desquels NDA.
Le choix impossible
La question qui se pose maintenant est de savoir s’il va se prononcer en faveur d’un des deux finalistes. Hier, il a annoncé une lettre ouverte aux deux candidats et n’a pas exclu de prendre parti. Il a même qualifié les deux impétrants des « deux faces d’une même pièce ». Il faut dire que Martine Aubry et François Hollande ont les mêmes parrains en politique : Jacques Delors (père de la première, dont le second a présidé le club Témoins) et Lionel Jospin.
Le piège européen
Pour l’instant, Arnaud Montebourg s’honore donc de ne pas choisir. Mais sa position démontre la difficulté qu’il y a à faire partie d’une petite minorité dans un grand parti, et notamment au PS. Car s’il a créé la surprise, le partisan de la démondialisation retrouve plus ou moins l’étiage traditionnel de la gauche du PS, quand elle était portée par Jean-Pierre Chevènement ou plus tard, par Jean-Luc Mélenchon. Mais à quoi sert-il de rassembler 15 à 20% du PS ?
En effet, comment peser réellement sur la ligne du parti avec un tel score ? En outre, que ferait Arnaud Montebourg si jamais nos partenaires européens envoyaient une fin de non recevoir à sa démondialisation ? Pour le coup, Jean-Pierre Chevènement est plus clair, puisqu’il prévoit un plan B (même si son plan B est pour moi le plan A). Bref, Arnaud Montebourg s’est avancé sur le Rubicon. Veut-t-il le franchir ou profiter des délices des palais nationaux dans quelques mois ?
Laurent Pinsolle
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